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FANTAISIE, IMPROMPTU DES FLUIDES:

LA & MO

INTERVIEW @ Service Culturel Rennes 2
Pourquoi explorer le thème des fluides ?

Tout simplement, c'est un sujet actuel de ma recherche en Master Arts Plastiques. Je suis fascinée par les mouvements des fluides, qui créent des formes qui nous ramènent à l'imagination.

En effet, l'idée initiale apparaît en semestre 6, licence 3. Après avoir réalisé une vingtaine de projets en licence 2, notre enseignant de semestre 6 a demandé de reprendre un des projets réalisés, à recréer ce projet en grand, et de manière aboutie.

J'ai repris le projet Sois Zen, une vidéo qui filme les nuages, l'eau. Et je n'ai filmé que les nuages. J'avais envie de faire un autre projet sur le même principe, quelque chose qui bouge, vite ou longuement, qui change de forme. Je me suis souvenue des photos d'encre. Là était mon idée. Je suis vraiment attirée par les images du micro-universel. J'ai eu beaucoup d'imagination avec ces images. Par exemple l'illusion de voir une danseuse. Simultanément, lors du même semestre, j'ai découvert la danse de Loïe Fluller "La serpentine". Son costume de soie se transforme en fleur, en papillon, en diverses formes par sa chorégraphie.  Vous voyez, le monde des fluides est très poétique.  J'ai poursuivi ma recherche sur la dynamique des fluides sur divers matériaux et en divers médiums, en master 1, c’était la cire, c'est encore la cire. L'encre plonge dans l'eau, et la cire émerge. Imaginez, c'est vous même qui baignez dans l'eau, qui vous immergez, qui flottez.

 

 
Comment composes-tu ces photographies ?
Il y a un sous-titre de l'exposition MO (墨, mò), l'encre en chinois. La série est réalisée avec des gouttes d'encre dans l'eau, en utilisant la technique de la chronophotographie. J'ai enregistré longuement tout le processus de mouvement. J'ai préféré la lumière naturelle. J'attendais les jours nuageux, ni trop de lumière, ni trop peu. Au même horaire, chaque jour, j'ai posé l'aquarium sur mon bureau, proche de la fenêtre, j'ai installé l'appareil photo. Je n'ai pas retouché les photos, juste augmenté l'émergence de la lumière. J'ai simplifié la couleur de la série. Ce qui m'intéresse ce sont les formes.
C'est un protocole de création qui permet d'assurer la qualité de travail. C'est aussi un processus expérimental, avec de nombreux essais, j'ai obtenu le résultat que je voulais. Parfois c'était difficile, quand je ne trouvais pas les matériaux, quand je n'avais pas le bon niveau technique, quand je ne savais pas comment m'y prendre. Mais aussi à tout instant, ce travail a été, pour moi, un jeu extraordinaire, une réelle source de joies et d'amusements.
 
 
 
Ton travail invite à l’imagination, que veux-tu faire ressentir au public ?

L'imagination est une chose très personnelle. Chacun et chacune avec la même image, découvre des choses différentes. Je pense que les étudiants en géographie par exemple ne voient pas la même chose que les étudiants en art. Marcel Duchamp disait "Le tableau fini par les regardeurs". Sur le "carnet d'imagination" le public est invité à formuler ce que ces images évoquent dans son imaginaire, des mots, une poésie, un dessin … Ou encore un enregistrement vocal, pourquoi pas ? Vous pouvez me contacter par mail : shumin.photographe@gmail.com

 

Cette exposition photo MO est visible parallèlement à l'exposition LA au Diapason. LA (蜡, là), la cire en chinois. Le public est invité à découvrir ces expos du 5 février au 2 mars 2018, vernissage le mardi 13 février à 18h au Diapason.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

MEMO @ C-Lab - Shumin, Julie Hubert
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